J.-M. LEVAILLANT, E. HURTELOUP, K. ZOUITEN et le groupe IOTA, Louvain
L'ENJEU
Chiffres clés
8e cause de cancer chez la femme et 1re cause de décès par cancer gynécologique.
Importance de la classification IOTA
Améliore le dépistage et la prise en charge précoce.
Facteurs de risque
– Génétiques : 10 % des cas.
– Hormonaux : la contraception orale et la grossesse ont un effet protecteur.
L’OUTIL
Classification IOTA
Principe clé
Différencier les masses physiologiques des masses pathologiques.
Exemple : les descripteurs bénins
– Un kyste uniloculaire simple
– Un corps jaune hémorragique
– Un endométriome
– Un kyste dermoïde
Modèle ADNEX
Le calcul prend en compte, ou non, le dosage de Ca125 : il prend en charge 3 variables cliniques et 6 variables échographiques (figures 1 et 2).
Figure 1. 22 ans - Kyste uniloculaire de OD - 91 mm avec une partie solide de 40 mm - Plus de 3 végétations.
Figure 2. Benignité : 36 % - Malignité : 64 % - Borderline : 33 % - Résultats anapath : tumeur borderline.
LE DÉFI
Classification des masses ovariennes
Catégories de masses
– Kystes bénins
– Tumeurs frontières
– Cancers
Problématique clinique
Précision nécessaire pour évaluer les masses : surveillance ou intervention chirurgicale ? (Figure 3)
Figure 3.
LA RÈGLE DES B ET DES M
Inclusion du critère Doppler : M5 score élevé 4/B5 score bas 1.
Score de couleur Doppler élevé : indicatif d’un risque de malignité. (Figure 4)
Figure 4.
ORIENTATION
Catégorisation du risque : classification des critères simples (depuis 2016).
Catégoriser le risque
– Faible
– Intermédiaire
– Élevé
Associer l’IRM pour les risques intermédiaires et élevés. (Tableau 1)
IMPORTANCE DU RÉGLAGE DOPPLER
GAIN : monter le gain jusqu’à remplir l’ensemble de la masse ovarienne. PRF : descendre la PRF > 03 < 0,9, à la limite des parasites. (Figure 5)
Figure 5.
IMPORTANCE DÉCISIONNELLE DU SYSTÈME IOTA
Figure 6
Figure 6.
LES MASSES À CARYOTYPES BÉNINS – « BENIGN DESCRIPTORS »
Gestion
Rien ou traitement conservateur sans intervention chirurgicale immédiate. (Figures 7 à 10)
Figure 7. Kyste uniloculaire simple - Signature de la bénignité, marqueur de sécurité.
Figure 8. Kyste hémorragique - Grâce à l’échographie et aux descripteurs IOTA, on peut déterminer que cette masse ne nécessite souvent pas d’intervention et peut être simplement surveillée.
Figure 9. Endométriome - Caractérisé par une structure liquidienne avec des fins piquetés hyperéchogènes. Le système IOTA aide à reconnaître ces caractéristiques pour poser un diagnostic précis d’endométriose.
Figure 10. Kyste dermoïde - Les kystes dermoïdes sont un autre exemple de masses bénignes fréquemment rencontrées. Leur apparence échographique distincte est facilement reconnaissable avec les critères IOTA.
CRITÈRES DE RECONNAISSANCE DES MASSES
Plus c’est solide, plus c’est vascularisé, plus c’est malin
Éléments clés à surveiller :
– la taille : < ou > 10 cm ;
– composantes solides : souvent associées à un risque accru de malignité ;
– projections papillaires : ≥ 3 mm, à investiguer ;
– irrégularités de paroi : < 3 mm sont bénignes ;
– septums complets et incomplets : distinctions importantes ;
– présence d’ascite ;
– doppler.
Figures 11 à 14
Figure 11.
Figure 12.
Figure 13.
Figure 14.
DÉFINITIONS DES TYPES DE LÉSIONS
Classification IOTA
• Uniloculaires
• Uniloculaires solides
• Multiloculaires
• Multiloculaires solides
• Entièrement solides
Figures 15 et 16
Figure 15.
Figure 16.